Le gouvernement des EAU prépare un nouveau projet de loi réglementant la vente d'antibiotiques

De nouveaux amendements à la législation des EAU visent à supprimer la pratique dangereuse de dispenser des antibiotiques sans ordonnance du médecin.

Le ministère de la Santé prépare un projet de loi réglementant le renouvellement des antibiotiques. Ces mesures sont nécessaires pour empêcher l'utilisation de médicaments sans besoin urgent.

Le Dr Amin Hussein Al Amiri, sous-secrétaire adjoint à la santé et aux licences, a déclaré que les amendements sont examinés dans le cadre du rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la propagation de la menace que représente la résistance accrue des bactéries aux antibiotiques en raison de modifications des bactéries, ce qui réduit l'efficacité des médicaments. Cela constitue actuellement une menace sérieuse pour la santé publique.

Selon lui, des études internationales montrent qu'entre 50 et 80% des microbes ont développé une forte résistance aux antibiotiques, ce qui pourrait compromettre le système immunitaire humain.

Comme l'a expliqué l'expert, cela prolonge la durée de la maladie et complique le traitement, augmente le risque de complications pouvant entraîner la mort.

Selon le rapport, 700 000 personnes meurent chaque année dans le monde pour cette raison.

L'utilisation d'antibiotiques sans besoin urgent conduit à des épidémies. À cet égard, l’OMS a décidé chaque année du 16 au 22 novembre de tenir une semaine mondiale pour informer la population sur les antibiotiques.

Le Dr Al Amiri a déclaré que le ministère préparait actuellement de nouveaux amendements visant à prévenir les activités illégales liées à la distribution d'antibiotiques sans ordonnance. Le nouveau projet de loi fédérale vise à réglementer l'industrie pharmaceutique, son objectif étant de contrôler les médicaments sur ordonnance.

Selon le médecin, toutes les pharmacies doivent se conformer aux lois fédérales et locales régissant la circulation des médicaments dans le pays.

Le ministère et les autorités sanitaires locales vont renforcer le contrôle en contrôlant environ 2 400 pharmacies privées qui violent les règles en matière de délivrance de médicaments.