Des combattants du Qatar ont intercepté deux avions de passagers émirati

Les autorités des Emirats Arabes Unis ont déclaré que des combattants qataris avaient intercepté deux avions de passagers se dirigeant vers Bahreïn.

Hier, le 15 janvier, les Émirats arabes unis ont accusé le Qatar d'avoir «intercepté» deux avions passagers à destination de Bahreïn.

Le Qatar a démenti les allégations d'interception de l'un des aéronefs, mais n'a pas commenté le deuxième incident.

Lundi matin, l'Agence nationale de l'aviation civile des Émirats arabes unis a reçu un message du transporteur national l'informant que les avions effectuant un vol régulier à destination de Manama avaient été interceptés par des combattants du Qatar, a annoncé l'agence de presse officielle dans un communiqué. Il s'agit du vol 837 d'Emirates.

Les autorités ont déclaré qu'il s'agissait "d'une menace grave et flagrante pour la sécurité de l'aviation civile et d'une violation manifeste du droit international".

Quatre compagnies aériennes - Emirates, Etihad, Flydubai et Air Arabia - proposent des vols pour Bahrein.

Le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn a fermement condamné lundi l'interception par des combattants du Qatar d'avions des Émirats arabes unis. L'interception est une violation flagrante des conventions et lois internationales de l'Organisation de l'aviation civile internationale et de la Convention relative à l'aviation civile internationale, élaborée en 1944, a annoncé le ministère dans un communiqué.

Le ministère souligne le soutien de Bahreïn aux Émirats arabes unis et à toutes les mesures prises pour assurer leur sécurité et leur stabilité.

Rappelons qu'au début de décembre 2017 et janvier 2018, Doha avait accusé les Émirats arabes unis d'envahir des combattants dans l'espace aérien du Qatar.

Les tensions dans la région du Golfe se sont intensifiées après que l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte aient rompu leurs relations diplomatiques et leurs vols avec le Qatar en juin dernier, accusant Doha de soutenir les extrémistes. Le Qatar nie toutes les allégations formulées.