Texte: Dariga Masenova LE 31 AOÛT, LA REINE DE RANIA Al-Abdullah avait 45 ans. LE PLUS BEAU DES MONSTRES ET DEJA LA PREMIÈRE DAME DE JORDAN FAVORITE A DIMINUÉ DE NOTRE ÉDITION COMME UN EXEMPLE D'UN VÉRITABLE STYLE ET D'UNE BLESSESSE INEXPRESSIBLE.
La vie de Sa Majesté Rania est comme une vieille légende. Cependant, peu de gens savent combien de travail et de patience il a fallu à une jeune Jordanienne pour survivre dans un conte oriental.
Rania est née au Koweït dans une famille de réfugiés palestiniens installés au Koweït depuis longtemps. Son père, Yasin, était médecin et avant l'occupation, il vivait dans l'ancienne ville araméenne de Tulkarem, dont le nom se traduit de l'arabe par "montagne de raisin". Dans leur enfance, les parents ont inculqué à leur fille l'amour du travail et du savoir.
Elle a d'abord étudié à la Koweït New English School, puis a brillamment défendu son diplôme en administration des affaires à l'université américaine du Caire. Si Rania n'épousait pas le prince, elle deviendrait très probablement une entrepreneure prospère. «Un grand nombre de musulmans croient encore qu'une femme élevée dans les traditions de l'islam devrait passer sa vie à la maison, a déclaré Rania. J'ai toujours voulu prouver que le travail n'était pas du tout une honte et que le monde arabe n'était pas réservé aux hommes. se nourrir ne fait pas une femme moins religieuse. "
Au Caire, Rania notre travail chez ... Apple. Cependant, malgré son professionnalisme, la fille travailleuse et ambitieuse a claqué la porte, réalisant qu'elle ne pourrait pas atteindre une position de leader. À ce moment-là, les errances de son père étaient toujours en cours: en raison du conflit koweïtien, 300 000 Palestiniens étaient accusés de collaborer avec l'armée de Saddam Hussein et avaient été forcés de quitter le pays immédiatement. La famille Yasin s'est installée en Jordanie. Rania est retournée à Amman pour retrouver sa famille et a trouvé un emploi au service des investissements de Citibank, notamment parce qu'elle était dirigée par une femme, la soeur du futur roi Abdullah, la deuxième princesse Aisha. «Elle était gracieuse comme une biche et disciplinée comme un soldat», décrit Aisha comme la première impression de sa rencontre avec Rania.
Il y avait une forte amitié entre les femmes et un jour, le prince Abdallah est apparu lors d'un dîner où Rania avait été invitée. «C’était une rencontre fortuite, se souvient le roi de Jordanie.« J’ai alors commandé un bataillon de chars et nous avons fait un bon exercice dans le désert. Père m'a laissé rentrer chez moi pendant vingt-quatre heures et ma sœur m'a invitée à dîner. J'ai pris une douche, changé de vêtement et suis partie "Rania était à ce dîner. Je l'ai regardée une fois et j'ai réalisé: c'est la seule et je n'ai pas besoin d'autre."
Rania elle-même était impressionnée: le prince volait sur un avion de chasse, conduisait une voiture de course, collectionnait des peintures et adorait Paris. Il avait de merveilleuses manières instillées par une mère anglaise ... Six mois plus tard, le 10 juin 1993, le couple contracta un mariage officiel, accompagné d'une magnifique cérémonie.
Bien que Rania soit devenue une princesse, ses premières années à la cour furent plutôt calmes. La chose la plus intéressante a commencé lorsque le roi Hussein, en mourant, a décidé de réécrire le testament et de transférer le trône à son fils Abdullah, et non à son jeune frère Hassan. Le 22 mars 1999, 40 jours après le décès de son beau-père, Rania fut couronnée.
Après avoir visité la Jordanie au moins une fois, chacun comprendra à quel point le peuple est sincèrement admirable et aimant pour la reine, qui est fière d'elle et qui la dévoue profondément. Sa première et principale initiative était l’éducation, y compris de nombreuses bourses dans le cadre du programme de bourses d’études Queen Rania Al Abdullah. Ayant une position de vie active, la reine Rania est devenue le symbole d'une femme arabe progressiste: au premier plan, elle bénéficie du soutien d'organisations de défense des droits de l'homme et de la lutte pour les droits des femmes. En tant que reine de Jordanie, elle a pu obtenir des résultats fantastiques dans le système éducatif, l’emploi de la population, le travail avec les jeunes, ainsi que dans le renforcement des relations entre le monde arabe et l’Occident. Elle consacre beaucoup de temps à la recherche et à la recherche de solutions au conflit israélo-palestinien et s'oppose à toute forme d'agression.
Malgré ses activités sociales, Rania parvient à rester en pleine forme. «Soyez gentil avec vous-même», est le conseil que la reine donne à nos lecteurs.
En 2003, elle remporte le titre honorifique Reine de l'élégance du monde, qui lui a été décerné par le magazine britannique Hello!, Devant les actrices hollywoodiennes Catherine Zeta-Jones et Nicole Kidman. Encore une princesse, elle a été reconnue comme une icône du style. Dans sa garde-robe, la plupart des vêtements sont des tailleurs élégants et des jupes de coupe classique, des blouses en soie de couleurs neutres ou crème. De plus en plus, elle préfère les choses à texture légère de Chloé, Giambattista Valli et Nina Ricci.
Et afin de maintenir une forme physique parfaite, même après la naissance de quatre enfants, Rania préfère courir.
Rania est parfaitement élégante, toujours en fonction de l'événement et du lieu. Lors d'événements officiels, elle préfère le style classique et, au quotidien, plus décontractée, n'hésitant pas à apparaître devant des sujets en jeans. Elle semblait avoir quitté les pages du magazine: une silhouette élancée, des traits du visage raffinés, un sourire charmant. Même lorsque Rania avait le statut d’épouse du prince héritier, la reine mère a noté que la future belle-fille allait devenir une parure de leur dynastie. Et c'est ce qui s'est passé. Aujourd'hui, Rania, 45 ans, sans exagération, compte une armée de fans dans le monde entier. Elle associe organiquement costumes nationaux et tenues élégantes des plus grandes maisons de couture de sa garde-robe. Elle adore les tenues d'Armani Prive et du couturier libanais Elie Saab. Giorgio Armani a même avoué que Rania était sa principale muse.
Comme toutes les femmes, Rania aime aussi les bijoux. En raison de sa position, on peut souvent le voir dans les diadèmes. Par exemple, le diadème de la reine Alia de Jordanie, créé spécialement pour elle par la maison française de joaillerie Cartier. Après la mort tragique de la reine dans un accident d'avion en 1977, le diadème a été transmis à sa fille, la princesse Haye, qui est maintenant mariée au premier ministre et vice-président des Emirats arabes unis, le souverain de Dubaï, Sheikh Mohammed ibn Rashid Al Maktoum. La princesse Haya a prêté cette tiare à Rania le jour de l'accession officielle au trône de son mari, le roi Abdullah II. Rania a un autre diadème, non moins intéressant, sous la forme d'une couronne d'émeraudes, créée pour elle par la Boucheron Jewelry House.
La reine de Jordanie porte avec grand plaisir des accessoires Louis Vuitton, Fendi, Dior, Valentino, des sacs YSL vintage, Bottega Veneta, des bijoux insolites Marni et, bien sûr, son bien-aimé Manolo Blahnik. Elle introduit habilement des marques d'avant-garde telles qu'Alexander McQueen, des imprimés éclatants de Peter Pilotto, MSGM, et même une coupe inattendue de la créatrice serbe Roksanda dans sa garde-robe classique. "Quand je choisis quoi porter, je comprends que je ne le fais pas seulement pour moi. Particulièrement à l'étranger, où je représente mon pays et mon peuple. Bien sûr, je choisis des vêtements différents pour une conférence en France ou pour une mission humanitaire de visiter le village bédouin "
Aucun autre représentant du pouvoir n'a une telle popularité et un tel amour populaire. Elle est une source d’inspiration pour la population du pays et compte plus de 4 millions d’abonnés sur son compte Twitter. Néanmoins, c'est «abordable» et réel: «Je me réveille tous les jours et je me sens comme une personne ordinaire!» Sans agitation séculaire superflue, proche des problèmes du peuple et de la société moderne, elle est un exemple frappant de la façon dont la beauté et l’enthousiasme créent progressivement un miracle économique et politique. Et cette histoire n'est pas la fin.
